Il s’agit de continuer spontanément de cultiver, enrichir, éduquer, transmettre, questionner pendant la période de confinement, accompagnés de nos instruments de musique, de nos crayons, de nos corps, de notre patrimoine littéraire, de nos papiers de nos caméras et micros.
Le festival des Arts confinés met en valeur un art nouveau né du confinement.
Les arguments :
Si les créateurs artistiques ne peuvent plus enrichir leur pays à cause des fermetures des lieux publics, ou bien même gagner leur vie, ils peuvent enrichir l’humain.
Vivre isolé certes, mais pas isolé du monde. Pratiquer la cultivation (« Action de cultiver les autres par l’artistique pour leur enrichissement personnel et une meilleure altérité. ») cultiver et questionner, fabriquer des émotions pour faire vivre la pensée, les interactions, et ainsi que l’isolement ne soit que physique.
Se responsabiliser aussi, être éveillé bien que confinés. Eveillés à l’actualité, dont l’urgence et la complexité va nous demander beaucoup de discernement. Détendre l’esprit pour pouvoir penser. Continuer de créer, d’ouvrir les imaginaires pour lutter contre le cloisonnement et les effets négatifs de la distanciation sociale.
PEM ( Pierre-Marie Braye-Weppe ) et NANO ( Arnaud NANO Méthivier ), curateurs du festival, proposent une programmation d’artistes souhaitant, malgré les interdictions d’exercer en public, vous transmettre des émotions.
Chaque jour à 19H , sur le web Agora Off (site ouvert à partir du 16 mars), vous avez le choix entre différentes propositions artistiques de danse, musique, théâtre, opéra, performance, art contemporain, arts numériques, créés spécialement durant la période de confinement.
Ainsi, des artistes du monde entier, se réunissent pour créer un festival de la création artistique.
Comme un festival, cet événement, unique, se déroule sur la période de confinement et se clôture à sa fin, laissant ainsi une oeuvre finie, dont la temporalité est encore aujourd’hui inconnues