La légèreté dans le drame permet à l’humain de survivre, sinon de donner un sens à sa vie présente.
Confiné dans des camps d’internement, hôpitaux psychiatriques, prisons, goulags, des créateurs confinés créent instinctivement depuis toujours.
L’Art Confiné est une ressource importante à la vitalité, la dé-dramatisation, à l’espérance.
Il est un moyen de lutte contre une agression.
Il peut paraître une menace à l’ordre établi ou aux valeurs reçues, donc être subversif, mais il est une croyance forte dans la Vie.
« Quoi que disent de moi le commun des mortels (car je n’ignore pas tout le mal qu’on entend dire de la Folie, même auprès des plus fous), c’est pourtant moi, et moi seule, qui grâce à mon pouvoir surnaturel répand la joie sur les Dieux et les Hommes […] aussitôt toutes choses prennent nouvelles figures, nouvelle couleur est vraie jeunesse ; […] Et ainsi, ce que les orateurs d’ailleurs considérables peuvent à peine obtenir par un grand discours longuement préparé, je veux dire chasser de l’âme les soucis important, je n’ai eu qu’à me montrer pour y parvenir. »
Érasme, 1509, Eloge de la Folie, (ou Louange de la Sottise)
Pierre-Marie PEM Braye-Weppe et Arnaud NANO Méthivier, curateurs du Festival des Arts Confinés
Events (Evénements), dont le texte est tiré d’un poème de Jacques Prévert, est le deuxième épisode d’une mini série intitulée « Bas les masques ! ».
Commencée en début de confinement, elle met en lumière, par la poésie de Prévert (prochainement de Boris Vian et George Brassens, qui tous trois partageaient une terrasse derrière le Moulin Rouge) les mensonges et la corruption de nos dirigeants.
Jenn Meeus, artiste
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