Les oeuvres que vous voyez ci-dessus on été postées et produites durant le premier mois de confinement imposé par le COVID-19 sur Agora-Off.com. Pour cette première exposition temporaire, nous avons réalisé une sélection d’oeuvres qui traitent la lumière de façon différente.
Toutes les oeuvres, sauf celles de Mark Bowers et JYM, utilisent de la lumière naturelle dans leurs compositions plastiques. Dans l’ensemble, la lumière vient caresser des corps en mouvement et nous rappelle que la lumière est l’essence même des activités de l’homme. Elle ordonne les jours, les saisons. Elle permet l’agriculture, la chaleur. Elle éveille un des sept sens humains qui composent la sensibilité et qui participent à l’émotion de chacun.
L’art confiné se situe par définition dans un espace restreint, plus ou moins grand, offrant des qualités de lumière très différentes à chacun des créateurs lors de la création.
Jardin, cave, balcon, pièce borgne, espace public de proximité, support numérique etc…
La lumière de l’art confiné, dans sa conception, est dépendante des outils à disposition durant le confinement.(lumière naturelle, lumière artificielle, lumière synthétique assistée par ordinateur) mais aussi dépendante de l’artiste et sa considération et maîtrise de la technique de la lumière, et suivant s’il est seul ou assisté.
Dans tous les cas, l’artiste confiné, n’a qu’une petite influence sur la lumière de son oeuvre, puisque c’est « l’ordi-spectateur » ou « télé-visioneur » qui met en lumière la diffusion de l’oeuvre en choisissant sur quel support il regarde l’oeuvre, la qualité de son support, la grandeur de son support, les réglages de son support, mais aussi l’environnement dans lequel il observe l’oeuvre.
Ainsi, la même oeuvre confinée peut à la fois tenir dans la main et être vue à travers un écran sans contraste qui reflète la lumière blanche d’un métro, ou être projeté sur un écran géant dans le noir total.
Elle peut-être regardée d’un coup d’oeil ou longuement observée.
Elle peut-être stoppée à tout moment, scindée, zoomée par « l’ordi spectateur ».
Elle peut-être vue par plusieurs personnes à la fois, disposées à différents point de vue.
La perception ne sera évidemment pas la même à chaque situation.
C’est dire si l’ordi-spectateur est actif dans la diffusion d’une oeuvre confinée et dans la lumière de l’oeuvre. Smartphone, tablette, ordinateur, vidéo projecteur, télévision, cinéma- sont différents outils pour vivre l’art confiné.