Bienvenue Daniel Van De Velde !

“Le ciel est, par-dessus le toit

Si bleu, si calme” (Paul Verlaine, prisonnier)

Beaucoup d’artistes sont confinés toute leur vie, dans leur monde, leur bulle, dans un territoire géographique ou social.

Ils sont souvent les incompris face au regard de la société.

Leur temporalité questionne, leur fonctionnement inquiète, leur art provoque.

Leurs lieux de confinement sont parfois la prison, l’hôpital psychiatrique, ou des lieux à l’écart de la société, reclus.

Quand soudainement la planète entière doit se confiner, ceux qui ont fait le choix de la mise à l’écart et bien souvent la mise au vert permanente, n’ont pas à changer leurs habitudes.

C’est le cas de Daniel Van de Velde, qui n’arrête pas de creuser les arbres décédés, munis des quelques outils de poches nécessaires et que le confinement imposé par le Covid-19 de distrait pas.

Son esprit vagabonde alors vers le jeu, le jeu des mots, le jeu des situations, le jeu de la vie active et productive en art.

C’est au contraire quand la société tourne à plein régime avec son lot « d’inhumanité » d’injustice, de grossièreté, , que Daniel se confine parfois, dans des lieux médicaux spécialisés,  pour se régénérer et ne pas perdre complètement le contact avec une société qu’il a du mal à comprendre.

C’est l’énergie du confiné heureux, qui pourrait vivre son confinement actuel à tout jamais, qui nous pousse à faire de Daniel Van de Velde un laborantin de la Villa Création.

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