Le vrai, le faux ou le semblant.
La virtualité de l’Art Confiné donne raison au jeu du vrai ou faux.
Inutile de présenter des humains dans les créations, car leur vivant n’est pas confirmé.
La véracité que ce sont bien eux qui créent devant nos yeux et nos oreilles n’est pas avérée.
Alors autant s’amuser avec les images diffusées, comme le font Fairly Wired, ce soir.
En leur temps, les Rolling Stones travestis sur leur pochette de disque, ou les Daft Punk, Gorrillaz ou bien avant eux Kraftwerk l’ont très bien compris.
Le Jazz, est une musique qui navigue entre les courants, s’en inspirent et par dessus tout, libère de l’énergie. Celle d’être ensemble, de danser même intérieurement, et de ne faire qu’un seul grand corps.
Arnaud NANO Méthivier et Pierre-Marie PEM Braye-Weppe, curateurs du Festival des Arts Confinés. (Antoine Méthivier, directeur de l’espace culturel Agora Off)
« Fairly Wired suit la marche du monde.
De nouvelles formes apparaissent, les corps changent et notre musique taille sa route au gré des métamorphoses.
Le confinement comme un temps suspendu où le groupe cherche à se ré-approprier son répertoire tout en provoquant la surprise chez les autres membres du trio ainsi que ceux qui le suivent.
En stimulant la fantaisie et la spontanéité de chacun, cela permet de nous extirper de la torpeur d’un quotidien émoussé; réflexe de survie artistique.
Le thème du Vendredi 13 ramène à des souvenirs d’enfance, de plaisir de jeu, de films d’horreur vécus au premier degré, avec délectation.
Les répétitions se font dorénavant à distance, mais le plaisir de faire vivre notre musique à trois plus présent que jamais. »
Fairly Wired – David Erhard (piano), Jean-Charles Ladurelle (contrebasse), Xingchi Yan (batterie)
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https://www.facebook.com/fairlywiredtrio/