Faut-il vendre soi-même ses créations, ou les faire vendre par quelqu’un ?
Une oeuvre artistique n’est-elle pas le fruit d’un arbre, (le créateur), issue d’une graine qui a poussé arrosée par l’imaginaire, la technique, la fantaisie ?
Ce n’est pas l’arbre qui vend ses fruits ou qui les fait vendre. C’est l’humain qui veut capitaliser absolument sur l’opportunité qu’offre de l’arbre fruitier généreux.
L’Art Confiné est jeté en pâture sur le web, pour être consommé par quelques uns, et peut-être devenir un fruit de consommation courante comme l’est devenue la Joconde, fruit qui aura à tout jamais le même goût, la même texture.
Il n’est pas sûr du tout que la vente du fruit en masse ou très cher donne de la qualité gustative au fruit.
Le web a tendance à offrir des fruits par mûrs, consommé sans le temps de la maturation.
Pierre-Marie PEM Braye-Weppe et Arnaud NANO Méthivier, curateurs du Festival des Arts Confinés.
Il fallut faire preuve d’ingéniosité, récupérer des supports quand on n’a pas pu anticiper, faire avec ce qui s’offrait à nous pour pouvoir continuer.
L’arrêt des expositions ne m’a évidemment pas permis de vendre mais les initiatives comme la vôtre nous a permis, nous autres artistes de continuer à exister, virtuellement.
Cela s’est traduit par le noir au début de confinement puis les couleurs sont revenues au rythme de la vie de la maison et ses aléas, les jours » in » et les jours « off » ou « out ».
Pascale Mougin, Pakej Collectif.
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