Les prémices de l’Art confiné, ça s’entend, ça se voit, ça se développe.
Le son est particulier, l’image souvent en plan serré, la scénographie limitée, les costumes traditionnels d’une époque, la lumière issue d’une fenêtre, d’une porte, et le jeu de comédien, danseur, musicien limité à la durée d’une batterie d’appareil. Le format est un parallélépipède rectangle, la transmission aux ordi-spectateurs est faite de 0 et de 1, et les ordi-spectateurs vivent quand ils le souhaitent la proposition artistique.
Les artistes du confinement ne sont plus les mêmes qu’auparavant.
Les ord-spectateurs ne sont plus les même non plus.
Leurs visages, leur système économique, leurs messages, leurs interactions ont changé.
Le présent festival existe pour témoigner de ce nouveau courant artistique émergeant : L’ Art confiné.
Arnaud NANO Méthivier, curateur du festival des Arts confinés
« Une phrase à dire au spectateur comme si il était près de moi…? Je partagerais avec elle ou lui ce que je peux me dire tous les jours à voix basse, sans forcément réussir à me l’appliquer: « Fais ce que tu peux. Prends du recul. Tu as même le droit de te battre. Protège toi mais ne t’enferme pas. Et merde: essaye de te faire plaisir. Courage, ça va aller. » Je pense qu’il y a un peu de ce rituel dans cette vidéo. »
Guillaume Le Pape, danseur.
Un projet #gestezchezvous initié par la Compagnie Hippocampe.
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