L’espace d’expression de l’art confiné, n’a pas de limites. Il n’y a plus de chez soi, il n’y a plus de chez les autres. On se révèle par l’intimité de son espace. Cette déclaration sentimentale confinée, est un voyage de la pensée à travers l’érotisme des gestes interdits. Le geste artistique qui consiste à lever la barrière, même derrière une caméra, nécessite de l’audace, de l’engagement, et du tact. C’est peut-être même l’essence de ce geste que révèle la création en confinement. Le créateur non confiné, lui doit s’inspirer de cette subversion. Peut-être ne pas chercher à tout prix la révolution.
La révolution c’est retourné le sablier, la subversion c’est le malmener, le casser, et créer avec les débris qui restent.
Arnaud NANO Méthivier et Pierre-Marie PEM Braye-Weppe, curateurs du Festival des Arts Confinés
« Bonsoir ma belle, ce soir j’ai… J’ai eu envie de te parler d’un voyage. Oui oui, j’ai pris le train, un aller simple, sans retour… » Cette correspondance a été réalisée durant le second confinement 2020 par Léa Keiflin et Inès Marandon, deux amies animées par l’art, l’expérimentation, éloignées géographiquement par ce contexte. C’est un échange qui prend ses racines à travers différents médiums, différentes sensations. Une réflexion visant à partager une poétique quotidienne mise en corps, mise en voix, mise en mouvement. Une proposition d’un ailleurs, d’une échappée vers un monde meilleur, tourné vers l’ailleurs. »
Léa Keiflin et Inès Marandon
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