Le public de l’art confiné est parfois devant un miroir, lorsqu’il regarde, écoute l’artiste confiné.
C’est une sensation étrange, entre désir et répulsion.
Jean Jacques Cornillon nous offre cette étrangeté.
Arnaud NANO Méthivier et Pierre-Marie Braye-Weppe, curateurs du festival des Arts confinés.
« Le jeu du miroir n’est pas que narcissique, il est le passage obligé chaque jour… et ce mini dialogue, même silencieux, peut-être salvateur ou destructeur.
J’ai pris le parti de vérifier ce matin là de toujours appartenir à la communauté humaine.
Exposer, comme un objet, la figure connue, commune et banale et prendre le temps d’une introspection, d’un voyage au coeur de soi-même et découvrir les changements, les transformations… ce qui s’affirme… ce qui se sculpte… ce qui naît sur son propre visage, ce qui permet de mettre à jour une filiation :
– les traits communs à mes parents,
– la somme d’aïeuls,
– la somme d’ailleurs à venir…
Auto interprétation pour continuer de se regarder dans la glace, humanité sereine, voyageur intempestif, trait d’union entre hier et demain… droit dans les yeux.
« Je ne sais pas ce que mon passé me réserve encore » (citation soufie) »
Jean Jacques Cornillon
En savoir plus sur Jean Jacques Cornillon :
https://www.jeanjacquescornillon-copix.fr
https://www.youtube.com/channel/UCYYVVQStmUBhikBfNExYuUw