« Piccatu pè i pedi,
Si vede novu.
È l’universu
S’infirza in la mo pella»*
(Pierre Gambini, poète de langue Corse, pour l’album NANO- L’écorce)
(* pendu par les pieds, je vois nouveau, et l’univers pénètre ma peau)
La grande liberté du créateur ne serait-elle pas de s’échapper du temps, de le provoquer, de jouer avec ?
S’il se pend un moment par les pieds, il verra nouveau.
Pierre-Marie PEM Braye-Weppe et Arnaud NANO Méthivier, curateurs du Festival des Arts Confinés
« Etre à l’écoute de son corps, entendre les signaux qu’il nous envoit, sentir que l’esprit est « en accorps », malgré tout.C’est à partir de douleurs physiques ressenties par le manque d’activités physiques que j’ai imaginé jusqu’où cela pouvait m’entraîner (écouter ce nouvel équilibre, envisager son point de rupture, imaginer ce que ce corps allongé pouvait signifier)Comme « Alexandre le Bienheureux » (film d’Yves Robert) qui vivait confiné, peut-on garder le kick? le Qi? C’est une conscience à maintenir en éveil, c’est une énergie à entretenir, c’est un lien à soi, c’est un lien aux autres,pour continuer d’ être intact, d’être dans la pulsation du monde, d’être ce cœur qui bat (malgré les assauts d’une force redoutable: l’inertie) et tenter de l’exprimer de manière légère. Question de caractère ! Questions de caractères? »
Jean-Jacques Cornillon, artiste
En savoir plus sur Jean Jacques Cornillon :
https://www.jeanjacquescornillon-copix.fr
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