Il est heureux de voir les artistes confinés, jouer.
Car le jeu est l’action principale du créateur.
Jouer de la musique, jouer au théâtre, jouer de son pinceau, jouer en public, se jouer du spectateur.
Le confinement offre l’opportunité de jouer en cassant tous les codes établis.
Transformation de sons, d’images, de personnages, de destination d’objets, de temporalité.
Plus besoin de limiter la jauge publique, ni de la sécuriser ; Plus besoins de mettre des extincteurs autour du public confinés, car il est autonome.
Le surréel est bien là , dans les arts confinés.
Arnaud NANO Méthivier et Pierre-Marie PEM Bray-Weppe, curateurs du Festival des Arts Confinés.
« Pour visiter l’ailleurs, rien de mieux que le costume.
Se costumer le corps, se costumer les sens, se costumer l’esprit.
Les sons sont musiques et les objets comédiens.
Un regard costumé sur le banal, sans pour autant nous faire voyager, peut nous faire découvrir.
Ici, l’archivage du développement d’un travail en cours alla bien au-delà de la prise de photographies. En changeant la manière dont allait être accomplie l’action, soi à travers l’expérimentation de la vidéo, se trouva modifier l’expérience du quotidien.Non seulement la perception momentanée des éléments propres au milieu fut modifiée, maisaussi une énergie créatrice spontanée en émergea.
Nul besoin de sortir.
De nouvelles pièces aux distorsions charmantes s’offrent à celles et à ceux qui aiment le jeu. »
Edmond Rochette Pelletier.