Ne lâchez pas ces mains. Non, ne les lâchez pas. Elles nous parlent d’avenir. Elles nous responsabilisent. Derrière ces mains en pleine réflexion, Roxanne Kasperski nous pose en filigrane une question essentielle avec beaucoup de sensibilité : Que doit-on faire ? Et non pas seulement, que peut-on faire ?…
Pierre-Marie Braye-Weppe, curateur du festival des arts confinés.
« …De tout faire en deux heures, de ne pas prendre le temps de se regarder, de se questionner, juste de laisser aller ce choc qui a été l’endroit de naissance : ce premier jour de printemps. Un printemps qui nous offre des couleurs ternies, des odeurs qui ne sont plus celles du plein renouveau, mais d’une continuité en apnée. Malgré tout le printemps est là, et il doit être une petite fenêtre, une ouverture sur un renouveau à venir, sur un espoir qui se doit de vivre, malgré les pointes de fatalisme et d’angoisse qui nous assaillent. Ayons la force de laisser cette petite fenêtre ouverte. Et n’immobilisons pas nos intérieurs. Eux sont libres de voyager, laissons-les voguer. »
Roxanne Kasperski, comédienne, auteure.