Pierluca Galvan, c’est le regard critique d’un Italien sur le monde, avec beaucoup d’humour. Il imagine aussi de nouveaux procédés d’exposition, comme par exemple des peintures exposées en extérieur dans des bocaux, et également de nouveaux supports à peindre. En cette période de confinement, il a une nouvelle fois, utilisé son art. Il travaille pour gagner sa vie, dans un domaine considéré par les autorités Françaises, comme « vente de produit de première nécessité » à Paris : la vente de Mozzarella.
Arnaud NANO Méthivier, curateur du festival des arts confinés.
« Je me présente, je m’appelle Pierluca, je viens de Vénétie et j’habite à Paris. Je travaille à mi-temps dans une épicerie italienne, un travail tout a fait normal pour gagner les sous dont j’ai besoin pour vivre quand l’art ne suffit pas… D’une journée a l’autre ce boulot devient le seul contact avec la vie extérieure, même si la vie extérieure est totalement changée ces temps-ci. L’homme représenté dans cette vignette est « le médecin de la peste » (un masque souvent utilisé lors du carnaval de Venise). Au bout de son bâton, historiquement conçu pour examiner les pestiférés sans les toucher, figure une carte bleue pour faire ses courses en payant “sans contact”. »
Pierluca Galvan, épicier, dessinateur.
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