CLOTURE DE LA 1ère EDITION DU FESTIVAL DES ARTS CONFINÉS
La 1ère édition du Festival des Arts Confinés se termine ce 10 mai 2020.
Festival le plus long du monde – 56 jours
1er Festival dédié à la création artistique confinée inédite.
Une nouvelle édition du Festival est prévue dès le prochain confinement généralisé.
Le gouvernement Français vous précisera la date par décret.
L’espace culturel Agora-Off qui accueille le Festival, se transforme le lundi 11 mai à 0H00, en espace culturel Agora-ON et devient un lieu dédié à tous les créateurs confinés de façon permanente ou temporaire (en maisons d’arrêt, prisons, camps d’internements, d’immigrations ou de réfugiés, en centre de rétention administrative en hôpitaux à moyen ou long séjour, hôpitaux psychiatriques, EHPAD) et créateurs Isolés, reclus, coupés du monde etc…
Belle fin de Festival avec Raphaël Saint-Remy !
Arnaud NANO Méthivier et Pierre-Marie PEM Braye-Weppe, curateurs du Festival des Arts Confinés. (Antoine Méthivier, directeur de l’espace culturel Agora Off-On)
CLOSING OF THE 1st EDITION OF THE LOCKDOWN ART FESTIVAL
The 1st edition of the Lockdown Art Festival ends on May 10, 2020.
Longest festival in the world – 56 days
1st Festival dedicated to original lockdown creation.
A new edition of the Festival is planned from the next french general lockdown.
The French government will specify the date by decree.
The Agora-Off Cultural Center that hosts the Festival, is transformed on Monday May 11 at 00:00, into an Agora-ON cultural Center and becomes a place dedicated to all creators permanently or temporarily confined (in prisons, internment camps, immigrants or refugees, administrative retention center, in medium or long-stay hospitals, psychiatric hospitals, nursing homes) and Creators Isolated, confined, cut off from the world, etc.
Have a nice end of the Festival with Raphaël Saint-Rémy !
Arnaud NANO Méthivier and Pierre-Marie PEM Braye-Weppe, curators of the Festival des Arts Confinés. (Antoine Méthivier, director of the Agora Off-ON Cultural Center)
« Nous sommes en guerre » ont pu dire certains, s’empêtrant la chose à peine proférée dans d’incertaines et contradictoires stratégies. Toute guerre trouvant son origine dans une agression (réelle ou inventée), il était tentant de se pencher sur le problème, et de voir si sous ce qui nous était présenté comme un inacceptable franchissement de nos frontières (corporelles pour l’occasion) ne se cachait pas en amont une autre agression, dont cette soudaine invasion, ruisselant vers nous depuis un sommet absent de nos cartes, ne serait que la réponse « naturelle ». Mais donner voix à l’invisible et à l’impalpable est peut-être aussi dangereux que de se regarder dans un miroir, surtout quand, face à nos individualités, l’adversaire n’existe qu’à travers un « nous » fondamental — mode d’être (sinon de pensée) qui d’emblée nous désarme ».
Raphaël Saint-Rémy, musicien