Le créateur artistique n’a peur de rien, et certainement pas de la mort.
Il accueille le monde tel qu’il est.
Les grands confinés de ce monde, dans des « walk of fame », dans des panthéons, dans des cimetières, dans des livres d’histoires, sont souvent des résistants à la tentation de vivre avec la peur, la peur du lendemain, de l’après. Ils se sont engagés, ils ont osés, pris des risques.
Le créateur confiné version Covid-19 peut quant à lui, encore agir sur le monde, en le questionnant, en le remettant en cause. Le fera-t-il ?
Nous comptons sur la jeune génération pour inventer le patrimoine du futur, confiné ou non, et souhaitons une vie artistique intense et engagée à Louis et Pierre.
(* « OKLM » , prononcé « Au calme » est une expression popularisée par le rappeur Booba)
Arnaud NANO Méthivier et Pierre-Marie PEM Braye-Weppe, curateurs du Festival des Arts Confinés.
« Le confinement m’aide a créer de nouvelles choses pendant tous les moments où j’essaie de gagner le plus de temps possible avant de me mettre à travailler.
Thomas Mikdjian – Etudiant en art à l’EMCA à Angoulême
J’accorde beaucoup d’importance à la création artistique en cette période de confinement puisqu’elle me permet d’avoir une excuse pour moins faire la vaisselle. »
Louis Changeur – Etudiant en art à l’EMCA à Angoulême